Cémac : Denis Sassou-NGuesso succède à Touadéra et promet une intégration renforcée

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Les chefs d’État du Tchad, du Cameroun, de la Centrafrique, du Congo, du Gabon et de la Guinée Équatoriale se sont retrouvés les 9 et 10 septembre à Bangui, dans le cadre d’une session extraordinaire de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac). Cette rencontre, à haute portée politique et économique, a été marquée par la passation de témoin entre le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra et son homologue congolais Denis Sassou-NGuesso, désormais à la présidence tournante de l’organisation.

A l’issue  du 16ème Sommet de la CEMAC, les chefs d’État, Faustin-Archange Touadéra a rappelé les atouts considérables de la sous-région. « Notre sous-région Cémac est une terre d’opportunité qui peut aider le monde à renouer avec la croissance », a-t-il déclaré. Le président centrafricain a insisté sur l’urgence de transformer les richesses naturelles et minières en leviers de développement afin de réduire le chômage, la pauvreté, l’endettement et de mieux affronter les défis liés au changement climatique.

Sassou-NGuesso : un mandat sous le sceau du panafricanisme

En prenant les rênes de la Cémac, Denis Sassou-NGuesso a placé son mandat sous le signe du panafricanisme, du développement et de la fraternité régionale. Le chef de l’État congolais a réaffirmé son ambition d’accélérer l’intégration sous-régionale, encore freinée par des obstacles persistants. « Je peux vous assurer que nous nous sommes engagés en politique sur le thème du panafricanisme, de la libération de l’Afrique, du développement tout court », a-t-il lancé devant ses pairs.

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Parmi ses priorités, le nouveau président de la Cémac a annoncé la mise en place d’un mécanisme concret pour faciliter la libre circulation des personnes et des biens, pierre angulaire d’une intégration économique réussie et tant attendue par les populations.

Un tournant stratégique pour la sous-région

La session de Bangui apparaît ainsi comme un moment charnière pour la Cémac, confrontée à la nécessité de moderniser ses institutions et d’offrir des réponses concrètes aux attentes sociales et économiques des peuples. Avec le passage de relais entre Touadéra et Sassou-N’Guesso, la sous-région semble vouloir se projeter vers un avenir d’unité, de prospérité partagée et de solidarité africaine.

Juslie Lebongui

 

 

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