
À 28 ans, Ousmane Dembélé a été sacré Ballon d’Or 2025 ce 22 septembre 2025, au Théâtre du Châtelet à Paris. Une distinction suprême qui le consacre meilleur joueur du monde. Pourtant, l’ailier français n’avait jamais nourri cette ambition : « Je n’ai jamais eu le Ballon d’Or comme objectif », a-t-il confié, fidèle à sa simplicité.
Pour ceux qui l’ont vu grandir, le Dembélé d’aujourd’hui est resté le même que le petit garçon qui frappait le ballon contre les murs de son quartier à Évreux. Armand Djiré, ancien recruteur du Stade Rennais, se souvient : « Quand je l’ai vu à la Coupe du monde 2018, j’ai retrouvé le gosse que j’avais découvert à 8 ans. Il n’avait pas changé. »
Un joueur hors des codes
Contrairement à beaucoup de stars du football moderne, Dembélé s’est construit loin des artifices médiatiques, des stratégies de communication et du culte de l’ego. Son parcours s’est écrit différemment, guidé par son insouciance et sa capacité à transmettre sa joie de vivre au collectif.

À Barcelone, où son aventure n’a pas toujours été simple, comme à Rennes ou Dortmund, il a parfois dû affirmer son caractère pour avancer. Mais partout, il a su fédérer et laisser l’image d’un joueur singulier, attachant, et profondément collectif.
La différence qui fait la force
Ousmane Dembélé n’est pas une star au sens classique du terme. Sur le terrain, il étonne par son talent hors norme et son imprévisibilité. En dehors, il détonne par son naturel, loin de l’image du footballeur égocentrique.
C’est ce mélange de légèreté et de détermination qui l’a porté jusqu’au sommet du football mondial, à sa manière, sans jamais renier qui il est.
Rustine De Gloire