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Paul Obambi Jr, l’avenir du fer au Congo

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Le secteur minier au Congo, un domaine de moins en moins parlé par des congolais. Depuis plusieurs années  maintenant, le jeune ingénieur Paul Obambi Junior, âgé de 35 ans œuvre dans l’extraction minière au Congo. Il travaille à faire sortir de terre la plus grosse production de minerai de fer d’Afrique centrale grâce à leur site de Mayoko, dans le Département du Niari. Paul Obambi Junior,  se fortifie petit à petit comme l’avenir du fer au Congo.

Ce diplômé de Montréal a été appelé aux commande de Sapro Mayoko en 2016 par son père Paul Obambi, PDG de Sapro group dont le chiffre d’affaire pèse plus de 400 millions d’euros. Paul Obambi père est aussi le président de la chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture et des métiers du Congo.

Avec des relations solides à Abidjan où Paul Obambi a travaillé au milieu des années 2010, il a aussi évolué pendant un certain temps  à Paris, à Londres, à Genève et à Dubaï. Après avoir mitonné une filière d’exportation à l’endroit de la Chine, le projet a été abandonné à la suite de la crise sanitaire du Covid19. Dès lors, Paul Obambi Junior porte dorénavant ses regards vers le marché africain.

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Sapro Mayoko souhaite boucler cette année son financement pour développer une filière de transformation locale du brut en fonte d’acier beaucoup valorisée à l’export. La transformation de l’essai pourrait ouvrir les marchés camerounais, nigérian ou encore angolais très demandeurs. Sapro n’a toutefois pas délaissé l’exportation du brut. il a signé en fin 2023 un accord de financement  afin d’exporter du minerai avec Afrexim Bank et ramener la production à 4 millions de tonnes par an d’ici à trente mois.

A noter que le Congo regorge un énorme potentiel de réserves minières avec des polymétaux à usage industriel et agricole. Selon des sources sûres , plus de 20 milliards de tonnes de réserves de fer ont été localisé dans les départements de la Sangha ( Mont Nabemba, Ivindo, Boundoudo, Avima et Youkou) et de la Lékoumou ( Mayoko, Zanaga, Bambama, Madzoumou). 

Juslie Lebongui

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