Face à la montée inquiétante de la délinquance juvénile dans certains quartiers de la capitale, le Général Serge Oboa, figure majeure du dispositif sécuritaire congolais, a haussé le ton. Après l’agression d’un militaire de la DGSP à Nkombo, il a lancé un message ferme : la République ne cédera ni à l’indiscipline ni à la loi de la rue. « L’État va reprendre chaque centimètre abandonné à la peur », a-t-il martelé.
Pour le Général Oboa, l’heure n’est plus à l’observation mais à l’action. Les forces de sécurité sont désormais mobilisées pour traquer les groupes criminels, démanteler les réseaux violents et rétablir l’ordre dans les zones sensibles. La jeunesse congolaise, a-t-il rappelé, reste une richesse pour demain, mais elle ne saurait servir de refuge aux hors-la-loi. Les opérations en cours ne ciblent pas la jeunesse dans son ensemble, mais ceux qui ont choisi le crime comme mode de vie.
Cette croisade sécuritaire s’accompagne d’un message de coresponsabilité adressé aux familles et aux communautés. Les parents, tuteurs et encadrants devront assumer leur rôle, faute de quoi ils seront également interpellés. Mais la rigueur ne s’oppose pas à la justice : le Général Oboa plaide pour des programmes d’encadrement, de réinsertion et une coopération renforcée entre autorités, écoles et associations. Car, souligne-t-il, protéger la jeunesse, c’est aussi lui offrir une alternative à la violence et construire un avenir fondé sur la discipline, l’effort et la paix.
La Rédaction