C’est une diplomatie active entre le Congo et la Guinée-Bissau. Brazzaville déroule le tapis rouge pour le Président Umaro Sissoco Embaló ce 30 avril 2025. Sous le soleil d’avril dans la capitale politique, le tarmac de l’aéroport international Maya-Maya a vu se poser un avion porteur d’une forte symbolique panafricaine. À sa descente, Son Excellence Umaro Sissoco Embaló, Président de la République de Guinée-Bissau. Ce dernier a été accueilli avec chaleur et solennité par le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso.
Cette visite officielle, inscrite dans le registre des relations stratégiques africaines, s’annonce comme un jalon diplomatique majeur entre Brazzaville et Bissau. À l’agenda : une rencontre au sommet avec le Président Denis Sassou Nguesso, centrée sur les enjeux de coopération bilatérale, les défis sécuritaires de la sous-région et la synergie des voix africaines sur l’échiquier international.
Plus qu’un simple déplacement diplomatique, cette visite incarne une volonté commune : celle de bâtir un partenariat fondé sur la confiance, la solidarité et une ambition partagée pour un développement durable et une gouvernance institutionnelle renforcée en Afrique.
Les deux nations, unies par des liens historiques et des engagements communs au sein de l’Union africaine et d’organismes régionaux, entendent consolider leur alignement politique dans un esprit de convergence stratégique. Brazzaville, fidèle à sa tradition de carrefour diplomatique, entend jouer pleinement sa partition dans cette symphonie d’intégration continentale.
La présence du Premier ministre à l’accueil du président Embaló n’est pas un simple geste protocolaire. Elle traduit l’implication directe du gouvernement congolais dans la diplomatie d’influence et de dialogue, au service d’une Afrique forte, unie et souveraine.
Avec cette visite, les capitales de la Guinée-Bissau et du Congo réaffirment que l’unité africaine passe par des échanges sincères, des partenariats féconds et une diplomatie du concret. Brazzaville, une fois encore, se positionne comme le théâtre d’une Afrique qui se parle, se tend la main et construit l’avenir.
Juslie Lebongui