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Congo: l’opposant Joseph Kignoumbi Kia Mboungou qualifie la crise financière d’artificielle

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La situation financière du Congo inquiète la classe politique.  Ce 14 décembre, Joseph Kignoumbi Kia Mboungou le député de l’opposition et président du parti ” la chaine ” sort de son silence via  une conférence de presse avant que le pire n’arrive. Selon lui, ” la crise financière en République du Congo est artificielle et montée de toute pièce”. Il propose en outre quelques résolutions entre autres, former un gouvernement de 25 membres au lieu de 40 afin d’éviter la ruine de l’État.

Joseph Kignoumbi Kia Mboungou monte au créneau à la veille de la tenue de l’Assemblée Générale des chefs d’États de la CEMAC qui a lieu ce 16 décembre à Yaoundé. Là bas, ils vont aussi scruter la question des dettes congolaises et gabonaises qui s’éloignent des critères de convergence de la zone(AI du 13/12/24). Concernant le cas du Congo, face à son endettement dont ” L’État congolais serait en pleine ruine ”selon le président de ” la Chaine” , il est plus que temps que les congolais sortent de leur sommeil. Il les invite à une prise de conscience car le pouvoir en place leur a rendu pauvres et mendiants.

L’opposant pense qu’il est difficile pour le gouvernement de mettre de l’ordre dans la gestion des finances publiques. La preuve dit-il, le gouvernement est dans l’incapacité de payer ses dettes intérieures et de financer le développement du pays. Il ajoute comme autre exemple les récentes nominations ” des fonctionnaires indélicats ” dans les régies financières alors que « la situation économique demeure fragile à cause de la dépendance du pays du secteur pétrolier » a-t-il notifié. Une situation qui a montré ses signes avant-coureurs dès 2013 et surtout en 2017, 2018 et 2019 à cause des perturbations liées aux cours du baril du pétrole et de la faiblesse du secteur non pétrolier.

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Un secteur après un autre, Joseph Kignoumbi Kia Mboungou parle sans langues de bois. Sur le plan social, il souligne la cherté de la vie dont les populations font face. Aussi le relèvement de l’âge de la retraite qui accentue la question du chômage des jeunes.

Sur le plan institutionnel, l’opposant revient sur la corruption qui gangrène dans le pays alors qu’une certaine frange de cadres édictent eux-mêmes des lois. Il méprise aussi l’impunité de certains responsables censés diriger les administrations publiques quand ils sont interpellés par la CID. Parce qu’ils sont toujours à leurs postes malgré tout.

En politique, l’orateur confirme clairement que le climat reste malsain. A une année de celle de l’élection présidentielle, il estime que la loi électorale est partisane et le fichier électoral n’est pas fiable.

Juslie Lebongui

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