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Grève au CFCO: les cheminots accumulent 37 mois de salaires impayés

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Les travailleurs du Chemin de Fer Congo Océan, CFCO ont décidé d’aller sine die en grève à compter de ce 04 octobre 2024. Ils revendiquent plus de 30 mois de salaires impayés qui les plongent avec leurs familles dans une précarité sans précédent. Ceci se arrive après la rencontre que le ministre de tutelle Honoré Nsayi a eu avec les représentants syndicaux le 1er octobre et dont les conclusions ont été moins satisfaisantes.

L’inspection et bien d’autres bureaux du CFCO sont tous fermés. Les agents de cette gare ferroviaire sont fatigués d’attendre la réalisation des promesses du gouvernement en leur faveur depuis des lustres. Les discussions entre le ministre de tutelle et leurs syndicats n’aboutissent guère à une bonne entente.

Les motifs dont réclament les cheminots sont entre autres: 

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  • le non-respect du protocole de l’accord du 28 mars 2024, relatif à l’élaboration d’un calendrier de paie;
  • le non-respect du courrier du 24 septembre 2024 (Réf:N° 41/ISS/2024) relatif au paiement des salaires du mois de juillet 2024, non effectif pour l’ensemble des travailleurs, à ce jour;
  • l’accumulation insupportable des arriérés de salaire, avec 37 mois de salaires impayés qui plongent les cheminots et leurs familles dans une précarité extrême. 

«Nous travailleurs du CFCO, nous avons fait preuve de patience et de bonne foi pendant des années. Nous avons priorisé le maintien de la paix sociale au sein de notre entreprise, mais aujourd’hui, nous nous trouvons acculés à un point de rupture. La rentrée scolaire effective depuis le 1er octobre 2024, rend encore plus intolérable l’absence de rémunération, privant nos enfants de leur droit à l’éducation et nous condamnons à l’incertitude » déclarent-ils.

Cette grève des agents du CFCO s’ajoute à la longue liste des autres grèves dont observent ou ont observé d’autres travailleurs, le cas des universitaires, des agents de la santé et bien d’autres structures lesquelles se soldent par des promesses non durables. De toutes ces grèves, il est nécessaire que le problème soit résolu à base et non à la surface, car tout ouvrier mérite son salaire. Les travailleurs du CFCO quant à eux sont déterminés à observer leur grève illimité jusqu’à ce que toutes leurs doléances seront prises en compte.

Juslie Lebongui

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