Interdiction d’entrée aux USA : le Congo dénonce un « malentendu » et appelle au dialogue diplomatique

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Le gouvernement congolais persiste à croire que la récente interdiction faite aux citoyens de la République du Congo d’accéder au territoire des États-Unis résulte d’un malheureux malentendu.

Dans une déclaration officielle, les autorités de Brazzaville rappellent que le Congo est un pays reconnu pour son hospitalité et son ouverture, et affirment avoir engagé des démarches diplomatiques en vue de lever cette mesure jugée « excessive ».

 « Le gouvernement, par les canaux diplomatiques, l’ambassadeur des États-Unis au Congo et l’administration américaine à Washington est entré en discussion avec les autorités américaines. Nous espérons qu’au terme de ces échanges, notre pays sera retiré de cette liste », a déclaré Thierry Lezin Moungalla, porte-parole du gouvernement, le 17 juin 2025, lors d’une interview sur France 24.

Soucieux de ne pas pénaliser les citoyens congolais désireux d’étudier, de travailler ou de s’installer aux États-Unis, le gouvernement appelle à une révision rapide de cette décision.
« Il s’agit de Congolais qui ont des projets professionnels, des ambitions académiques, ou simplement le souhait légitime de vivre aux États-Unis », a ajouté Moungalla.

Une interdiction liée au non-respect des visas

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Selon les premières informations, la mesure ne serait pas liée à des questions de sécurité ou de terrorisme, mais plutôt au non-respect des délais de validité des visas par certains ressortissants congolais.

Cette décision s’inscrit dans un contexte plus large d’un durcissement migratoire orchestré par l’administration américaine. Selon le Washington Post et Reuters, 25 nouveaux pays pour la plupart africains pourraient bientôt rejoindre cette liste noire.

En plus de la République du Congo, d’autres pays africains figurent déjà ou risquent d’être inclus dans cette mesure dans les 60 jours à venir. Il s’agit notamment de :

Angola, Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Cameroun, Côte d’Ivoire, RDC, Djibouti, Égypte, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Liberia, Malawi, Mauritanie, Niger, Nigeria, São Tomé-et-Principe, Sénégal, Soudan du Sud, Tanzanie, Ouganda, Zambie et Zimbabwe.

Pour nombre d’observateurs, cette politique migratoire rappelle les méthodes déjà appliquées lors du premier mandat de Donald Trump, caractérisées par des restrictions sévères envers les ressortissants de pays en développement, notamment d’Afrique.

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