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Interpellation d’un individu en possession des pointes d’ivoire d’un éléphanteau

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Pendant que l’année 2025 a démarré avec une lueur d’espoir pour certains congolais via le travail, d’autres continuent de vouloir gagner de l’argent par des voix illégales à travers le trafic d’espèce animale protégée. Ce mercredi 15 janvier 2025, un individu a été interpellé à Owando, dans le Département de la Cuvette. Le présumé malfrat faunique âgé de plus de 35 ans a été retrouvé en flagrant délit avec deux pointes d’ivoire d’un éléphanteau par les éléments de la Région de Gendarmerie en poste dans cette localité. Un travail de routine d’inspection et de visite des aires protégées et des localités environnantes.

Ce travail s’effectue en collaboration avec les agents de la Direction Départementale de l’Économie Forestière avec l’appui technique inébranlable du Projet d’appui à l’Application de la loi sur la Faune sauvage (PALF).

Concernant cet individu, il prévoyait de vendre ces pointes d’ivoire malgré l’existence des textes réglementaires sur la faune et la flore en application dans le pays. Le supposé « trafiquant aurait ramené ces ivoires de Ouesso dans le Département de la Sangha pour Owando » rapporte le communiqué du PALF.

Ce dernier aurait caché « ces ivoires dans un sac afin de ne pas se faire prendre dans les postes de contrôles le long de ce trajet. Une initiative qui n’a malheureusement pas souri en sa faveur. Il a été pris en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation de deux petites pointes d’ivoire, représentant un éléphanteau tué » ajoute ledit communiqué.

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Suite à son interpellation, le trafiquant faunique a reconnu les faits qui lui sont reprochés et a été placé en garde à vue. Selon un agent de la gendarmerie en charge de cette procédure, « le présume trafiquant d’ivoire sera présenté au Procureur de la République, près le Tribunal de Grande Instance d’Owando et pourrait être placé à la maison d’arrêt de cette localité en attendant l’ouverture de son procès » a-t-il notifié.

Il risque des peines allant de deux à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende pouvant atteindre cinq millions de Francs CFA, conformément à la loi.

L’abattage des éléphanteaux et le trafic de leurs trophées sont des actes d’une extrême gravité, au regard de la rareté de cette espèce animale à travers le monde. L’interpellation de cet homme de plus de 35 ans à Owando, intervient, intervient un mois après l’arrestation d’un individu le 29 novembre dernier dans la même localité en possession de trois petites pointes d’ivoire représentant deux éléphanteaux tués. Le procès portant sur cette affaire est en cours.

A noter qu’en République du Congo, «l’importation, l’exportation, la détention et le transit sur le territoire national des espèces animales intégralement protégées, ainsi que leurs trophées sont strictement interdits sauf dérogation spéciale de l’administration des eaux et forêts, pour les besoins de la recherche scientifique ou à des fins de reproduction » indique l’article 27 de la loi N°37-2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées.

Juslie Lebongui

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