
La rumba congolaise s’offre une nouvelle consécration internationale grâce à l’un de ses plus illustres ambassadeurs : Koffi Olomide. L’icône vivante vient d’être officiellement désignée sociétaire définitif de la SACEM (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique), une distinction rarissime réservée aux figures majeures de la scène musicale francophone et mondiale.
Ce statut, considéré comme l’un des plus prestigieux dans le milieu des droits d’auteur en Europe, récompense des artistes dont l’œuvre, la longévité et l’influence culturelle ont marqué l’histoire. En reconnaissance de cette distinction, une cérémonie officielle a eu lieu récemment à Paris. L’artiste y a reçu une médaille symbolique, scellant son entrée au panthéon musical de la SACEM.
Avec une carrière jalonnée de dizaines d’albums à succès, et une empreinte indélébile dans les genres de la rumba, du soukous et de l’afro-zouk, Koffi Olomide rejoint ainsi un cercle très sélect d’artistes africains honorés à ce niveau.

D’autres créateurs remarquables ont aussi accédé à ce titre, comme Yo Joshi, Redzol, Aya Nakamura, Niro, ou encore le Belgo-Congolais Junior Alaprod, fils du légendaire Blaise Bula. Plusieurs de ces artistes ont été salués pour leur double talent d’auteurs-interprètes et de beatmakers.
Ce couronnement de Koffi Olomide par la SACEM ne fait que confirmer ce que son public savait déjà : sa musique est intemporelle, et son nom est inscrit en lettres d’or dans l’histoire culturelle du continent… et bien au-delà.
Juslie Lebongui