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La CEEAC demande aux troupes rwandaises de se retirer du territoire congolais

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La crise à l’Est de la RDC fait saliver différentes communautés régionales africaines. Réunis ce vendredi 7 février 2025 à Malabo, les chefs d’États et de gouvernements de la communauté économique des États de l’Afrique centrale, CEEAC ont planché sur la situation sécuritaire à l’Est de la République Démocratique du Congo. Lors de cette rencontre, un appel a été lancé à l’endroit des troupes rwandaises afin qu’elles se retirent du territoire congolais.

L’Est de la RDC en proie aux violences. Le groupe rebelle M23, appuyé par l’armée rwandaise intensifie ses offensives dans les provinces du Nord-kivu et du Sud-kivu. A ce propos, c’est un appel au retrait immédiat de ces troupes rwandaises sur le sol congolais qui est exigé par les chefs d’États de la CEEAC. Cet appel a été lancé via une déclaration commune publiée au terme de ce somment tenu en Guinée Equatoriale. Cela intervient dans le cadre du conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale.

Les chefs d’États ont réaffirmé leur soutien relatif aux initiatives diplomatiques lancées. Il s’agit des processus de Luanda et de Nairobi ainsi que l’Accord-cadre d’Addis-Abeba de 2013. Ils encouragent la RDC et le Rwanda à respecter leurs engagements concernant le processus de Luanda. Et ce, en vue de créer les conditions nécessaires à la convocation d’un sommet quadripartite rassemblant l’EAC, la CEEAC, la SADC et la CIRGL, sous la conduite de l’Union Africaine, rapporte Radio Okapi à Kinshasa.

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Aussi face à la détérioration de la situation humanitaire dans les provinces du Nord-kivu et du Sud-kivu, ces dirigeants de la CEEAC appellent à la mise sur pied d’un couloir humanitaire sécurisé. Ceci pour faciliter le déploiement rapide de l’aide au profit des populations de Goma et de ses provinces. Selon l’ONU, depuis le 26 janvier 2025, près de 3000 personnes ont été tuées et 2800 blessées dans l’Est de la RDC. En raison des combats, on note déjà plus de 500 000 personnes déplacées.

Par ailleurs, le conseil des droits de l’homme de l’ ONU a approuvé à Malabo l’ouverture d’une enquête sur les violences commises dans l’Est de la RDC. Ce projet présenté par la RDC a été adopté sans vote par les 47 États membres du Conseil à l’issue d’une session extraordinaire.

A noter que le chef de l’État congolais Denis Sassou Nguesso a également pris part à ce sommet extraordinaire des chefs d’États et de Gouvernements de la CEEAC. L’objectif de ce rassemblement en urgence a consisté à définir les bases d’un mécanisme de financement de la politique humanitaire communautaire en vue d’atténuer les souffrances des populations déplacées. Parce que, ” plus de 35 millions de personnes ont besoin d’une assistance humanitaire en Afrique Centrale ”  à en croire les dernières statistiques publiées par les Nations  Unies.

Juslie Lebongui

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