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La pénurie de carburant persiste à Brazzaville

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Commencée il y a plus d’une semaine, la nouvelle vague de pénurie de carburant persiste à Brazzaville. La population ignore les causes réelles de la rareté de produits pétroliers dans la ville capitale. Cette pénurie ne fait qu’augmenter les peines de la population au quotidien. D’un côté ce sont les chauffeurs de taxis, bus et taxis-motos qui sont obligés de surenchérir leurs tarifs et les clients qui ne peuvent que subir en payant le prix fort alors que depuis six mois la situation sociétale est déjà difficile.

     Pas de carburant, pas de moyen de travailler pour les chauffeurs. Lorsque les stations services ne sont pas desservies, les chauffeurs sont contraints de parcourir des kilomètres pour trouver de l’essence ou du gasoil. Certains sont assis parfois à même le sol car ils sont fatigués d’attendre. Le jour comme la nuit, les files d’attente de voitures  sont longues . Nombreux des chauffeurs sont ceux qui refusent de parler .«  Que l’on s’exprime à la presse ou non, la situation reste la même, marchons au rythme du pays » disent-ils en colère car il est maintenant difficile  pour eux de totaliser la recette journalière parce qu’ils perdent du temps dans les stations.   

    Cependant, Sami Malonga un chauffeur de taxi moto a accepté de nous faire part des tracasseries dont il fait face. Il quitte la partie sud de la ville pour se ravitailler au nord. «  Je vis à Bacongo. J’ai commencé à attendre  le carburant à la station de ndzoko de 6 heures jusqu’à midi sans être servi. Les pompistes nous ont demandé de quitter les lieux ,car il n’y avait plus de carburant. Je me suis rendu à Angola libre sans succès. J’étais obligé de me rendre chez les contrebandiers où j’ai acheté quelques litres à 1500F l’unité. Me voici maintenant à 13 heures à la station-service de la SNPC de talangai en train d’attendre la livraison du carburant afin qu’on nous serve. Ce n’est pas facile » a-t-il déclaré.

Qu’en est-il actuellement du travail entre vous, les clients et vos patrons ?

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« Avec les clients actuellement on procède par des négociations. On discute le prix par rapport à la distance. Les prix sont élevés. Ceux qui comprennent notre difficulté face à cette pénurie acceptent ces prix et d’autres refusent. En ce qui me concerne, je fais de mon mieux pour totaliser la recette attendue par le patron. Je suis conscient et responsable, mon travail c’est mon gagne-pain, je ne peux pas être moins sérieux envers le patron » a ajouté Sami Malonga. 

Cette difficulté perturbe le rythme du travaille et le train de vie de la population. En dépit des plaintes des populations, elles doivent continuer de subir ce sort jusqu’au rétablissement de la situation par le gouvernement et les autres parties impliquées dans cette pénurie de produits pétroliers dans le pays. De la SNPC, à Total Energies jusqu’à la Société Commune de Logistique ( grand dépôt des produits pétroliers) où nous sommes passés afin de recueillir les raisons valables de cette pénurie, aucune porte ne nous a été ouverte afin de comprendre la situation.

Rustine De Gloire

 

 

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