Quelques principaux acteurs du secteur de la connectivité internet au Congo comme GVA, MTN Congo, Airtel Congo, Silicon Connect et Congo Télécom étaient rassemblés sous l’impulsion de l’agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), le 5 décembre. L’objectif de cette réunion entre experts a été porté sur des discussions relatives à l’intégration du câble sous-marin 2Africa dans les infrastructures existantes du pays. Le charme du Congo pour cette câble vise la transformation de son paysage numérique.
Le Congo est déjà relié au câble WACS depuis 2012. Il envisage maintenant de doubler sa capacité de connectivité par le biais d’un autre câble sous-marin dénommé 2Africa. Celui-ci, est un projet apporté par Meta et s’inscrit dans le cadre de renforcer la connectivité internationale et de répondre à la demande croissante en bande passante en Afrique. Mis en service en 2024, il relie l’Afrique, l’Europe et l’Asie.
” Les enjeux de la Régulation Open Access des câbles Sous-marins au Congo ” c’est sous ce thème que les experts ont pu échanger via une table ronde sur des enjeux techniques, économiques et réglementaires de ce projet pour le pays ainsi que pour la région.
Louis Marc Sakala, Directeur Général de l’ARPCE estime que ” le câble 2Africa permettra non seulement d’améliorer la qualité du service internet pour les consommateurs, mais aussi de proposer des tarifs plus abordables, avec notamment des forfaits internet illimités. Ce câble marquera une étape importante vers la démocratisation de l’accès à internet au Congo, favorisant ainsi l’inclusion numérique ” a-t-il notifié.
Avec ce câble, une capacité de six téraoctets est prévue pour le Congo. Cette connectivité internationale de pointe favorisera son émergence vers des nouvelles opportunités économiques. Les entreprises locales auront à cet effet, la possibilité de proposer des services d’hébergement de données et de vente de bande passante aux pays limitrophes du Congo( Gabon, RDC, Cameroun…), ouvrant par conséquent, la voie à une véritable révolution numérique dans la région.
Les autorités congolaises envisagent que le câble soit pleinement opérationnel d’ici 2025. Concernant des aspects techniques, l’ARPCE a déjà mis en place un cadre réglementaire dans le but de promouvoir une régulation ” Open Access ” pour les câbles sous-marins. Il s’agit d’un modèle qui aidera les opérateurs économiques de partager l’infrastructure tout en garantissant une concurrence saine.
Juslie Lebongui