Quarante-huit ans après son assassinat, Marien Ngouabi demeure une figure indélébile de l’histoire congolaise. Le 18 mars 2025, son souvenir a été honoré avec éclat au mausolée qui porte son nom, en présence de hautes personnalités nationales et internationales.
Parmi les moments forts de cette commémoration, la présence du Premier ministre cubain, Manuel Marrero Cruz, a marqué les esprits. Ce dernier a salué l’héritage révolutionnaire de Marien Ngouabi et souligné l’impact de sa vision politique sur l’évolution du Congo et des relations afro-cubaines. En parallèle, le Parti congolais du travail (PCT), fondé sous l’impulsion de l’ancien président, a réaffirmé son attachement aux idéaux qu’il a défendus, sous la houlette de son secrétaire général, Pierre Moussa.
Les discours prononcés lors de la cérémonie ont mis en lumière la pertinence des principes prônés par Marien Ngouabi : souveraineté nationale, justice sociale et engagement patriotique.
“Son sacrifice ne fut pas vain, il a tracé la voie de notre indépendance et de notre dignité collective”, a rappelé Pierre Moussa devant une assistance attentive.
Si l’événement revêtait une dimension commémorative, il fut aussi un moment de réflexion sur l’avenir du pays. En rappelant les valeurs qui ont guidé Marien Ngouabi, les intervenants ont exhorté les générations actuelles à s’inspirer de son courage et de sa détermination pour bâtir un Congo plus fort et solidaire.
Cette commémoration ne s’est pas limitée à un simple devoir de mémoire.
Elle a aussi été une opportunité pour les jeunes générations de redécouvrir un pan essentiel de l’histoire nationale et de s’approprier les idéaux du patriotisme et de solidarité.
L’héritage de Marien Ngouabi, loin de s’effacer avec le temps, continue d’éclairer la conscience collective et de nourrir les débats sur l’avenir du Congo. Son nom résonne toujours comme un appel à l’engagement et à la responsabilité, une flamme qui, 48 ans après, ne cesse de briller dans le cœur des Congolais.
Juslie Lebongui