
Les États-Unis visent la mi-juin pour signer plusieurs accords destinés à mettre fin au conflit dans l’Est de la RDC, un conflit qui dure depuis plus de trente ans. Donald Trump souhaite une signature en grande pompe avec les présidents Félix Tshisekedi (RDC) et Paul Kagame (Rwanda), lors des festivités des 250 ans de l’armée américaine à Washington. Cependant, les négociations sont encore loin d’aboutir.
Négociations complexes et tensions diplomatiques
La date de la rencontre dépend des pourparlers entre Kinshasa et le M23, qui peinent à avancer malgré les efforts de Doha pour un premier accord. En parallèle, les soutiens internationaux (États-Unis, Qatar, France) prévoient de se retrouver en juin après un report de la réunion initiale prévue à Lomé.

Des divergences persistent autour du suivi d’un éventuel cessez-le-feu et du retrait du M23, suscitant des inquiétudes au sein de l’Union africaine et à Doha. Certains craignent qu’un accord précipité ne soit inefficace.
Convoitises minières et enjeux migratoires
Washington mène également des négociations directes avec Kinshasa pour un accès aux minerais critiques congolais, renforçant Tshisekedi mais inquiétant Kigali. De plus, les États-Unis envisagent de faire du Rwanda un hub pour les migrants expulsés, ce qui pourrait fragiliser la coopération régionale et compromettre la transparence des négociations de paix.
Rustine De Gloire