
Firmin Edouard Matoko, actuel Sous-directeur général chargé de la priorité Afrique et des relations extérieures à l’UNESCO, a officiellement annoncé sa candidature à la direction générale de l’organisation. Lors d’une conférence de presse animée ce 12 mais 2025 à Brazzaville, il a exposé sa vision et ses priorités.
Fort de plus de 30 ans d’expérience au sein de l’UNESCO, Matoko est l’un des visages emblématiques de l’organisation. Son parcours international, marqué par des responsabilités en éducation, culture et coopération sur les cinq continents, témoigne de sa maîtrise des enjeux globaux. Il ambitionne de renforcer le rôle de l’UNESCO dans les transformations mondiales, tout en incarnant un leadership africain audacieux.
« Ma candidature est un défi personnel, pour le Congo et pour toute l’Afrique », a-t-il déclaré, soulignant sa volonté de faire de l’UNESCO un laboratoire d’idées au service des États membres et des sociétés civiles.
Parmi ses priorités, l’éducation occupe une place centrale, avec l’objectif de renforcer l’enseignement de base en Afrique et d’assurer un accès universel à une éducation de qualité, en ligne avec les objectifs du développement durable.

Le numérique est également au cœur de son programme. Matoko souhaite en faire un outil de paix et de dialogue interculturel tout en luttant contre la désinformation, rappelant que « le numérique peut rapprocher les peuples mais aussi semer la discorde ».
Diplômé en relations internationales et gestion des affaires culturelles, Matoko a gravi les échelons de l’UNESCO depuis les années 1990, participant activement à des initiatives en culture, éducation et développement durable. Face à des candidats d’autres continents, il veut porter la voix de l’Afrique, souvent sous-représentée à la tête des grandes organisations internationales.
L’élection relative au poste du directeur général de l’UNESCO est prévue pour le 20 octobre 2025. Avec Matoko, la République du Congo en particulier et l’Afrique en général proposent une candidature crédible et engagée en faveur du multilatéralisme culturel et éducatif.
Juslie Lebongui