La rentrée Judiciaire de la cour suprême: le chef de l’Etat congolais réaffirme son engagement au profit d’une justice forte

La tradition a été respectée au niveau de la cour suprême du Congo concernant leur rentrée judiciaire de 2025 après de 2024. Celle-ci s’est déroulée ce vendredi 28 février 2025 lors d’une audience solennelle au palais des congrès. La cérémonie a été placée sous la houlette du président de la République, Denis Sassou Nguesso, président du Conseil Supérieur de la Magistrature. Cette activité a réuni les hautes autorités judiciaires, administratives et politiques en vue de faire un bilan des actions menées , d’évaluer les défis du secteur et projeter un meilleur avenir judiciaire dans le pays.
Au cours de cette rentrée judiciaire, l’heure était réservée au bilan, rappels et orientations au plus haut niveau aux ayant droit. Pour ce faire, le premier président de la Cour Suprême, Henri Bouka est d’emblée revenu sur le but de cette rencontre qui vise à:
« rappeler aux juges leur devoir et en particulier celui de faire que par la pertinence et l’adéquation de leur décision, la justice soit vecteur de paix; de tranquillité et de sécurité juridique, qu’elle rassure, convainc et protège» a-t-il précisé avant d’afficher les ambitions de la cour suprême pour la nouvelle année.
«Les magistrats doivent en premier lieu prendre la bonne gouvernance , juger dans les délais plus raisonnables. Ce pari à relever est pour toutes les juridictions sans exception. C’est une consigne permanente. En deuxième lieu, nous devons maximiser le nombre du quotas des affaires jugées d’une année à une autre. Chaque juridiction sans exception doit mieux faire. En troisième lieu, l’institution et la clôture dans les délais des procédures d’instruction ouvertes dans les cabinets d’instruction est le mot d’ordre à faire prévaloir sous la responsabilité directe des chefs de juridictions et de parquets. En effet, en période d’apparition d’une certaine forme de criminalité, juger promptement avec les moyens légales» a-t-il ajouté en guise de consignes.

Le chef de l’État se préoccupe aussi fortement de l’apport de la paix qu’apportent les magistrats par l’exercice de leur devoir.
« Pour l’année 2025, j’exige à tous les degrés de juridiction et à tous les niveaux de l’organisation judiciaire, des résultats plus éloquents. Le juge ne doit pas jouer à l’araignée qui tisse la toile pour prendre les autres insectes en s’épargnant elle-même» a-t-il notifié.
Pour Denis Sassou Nguesso, le président du conseil de la magistrature, cette audience solennelle était l’occasion toute indiquée pour réaffirmer son engagement devant ce parterre de magistrats à faire promouvoir une justice forte, équitable et accessible à tous. il souligne par ailleurs la nécessité de lutter contre les lenteurs judiciaires, la corruption et toute formée dérive qui pourrait entacher l’image de l’appareil Judiciaire du pays.
Juslie Lebongui