Une rencontre à huis clos consacrée aux menaces sécuritaires en Afrique s’est déroulée courant la semaine du 20 au 24 à New York. Le Département de la défense( DOD) américain phosphore sur la situation qui prévaut au Sahel, une région en proie à l’insécurité inquiétante. De nombreux hauts gradés du commandement américain pour l’Afrique, Africom et le secrétaire général adjoint du Département des opérations de paix des Nations-Unies, Jean-Pierre Lacroix étaient présents à cet événement, placé sous la houlette de l’Africa Center for Stratégic Studies, ACSS, think-tank allié au Pentagone.
De nombreux officiels africains se sont déplacés pour les USA afin d’y prendre part. A l’instar du commandant de la Force multinationale conjointe de l’Initiative d’Accra (FMC-IA), du général ghanéen Michael Ayisi Amoah. Sur la liste des participants s’ajoutent des ambassadeurs des États-Unis comme celui du Mali, Sékou Berthe.
La situation sécuritaire au Sahel était la principale des discussions de cette rencontre à huis clos. Par contre, les pourparlers sur la Somalie, le Mozambique ou sur le Soudan étaient également au rendez-vous. Par ailleurs, de tous les participants censés rehausser de leur présence cet événement, on note l’absence de l’ancien envoyé spécial américain pour le Sahel, J. Peter Pham. Ce dernier prévoyait de devenir le prochain sous-secretaire adjoint d’État aux affaires africaines du second mandat de Donald Trump à la maison Blanche.
Juslie Lebongui