Le président Denis Sassou Nguesso prend part au sommet de la CEEAC

Le président Denis Sassou Nguesso séjourne à Malabo en Guinée Equatoriale depuis le 17 octobre 2024. A partir de ce vendredi 18 octobre, il prend part au sommet de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale, CEEAC. Il s’agit notamment de la 25e conférence des chefs d’Etats et des Gouvernements de cette communauté sous-régionale. Cette rencontre qui regroupe onze Etats, se tient sous le thème: la CEEAC à la croisée des chemins ,vers la consolidation des acquis de la reforme pour surmonter les défis de l’intégration régionale en Afrique centrale.
Denis Sssou Nguesso reçu par son homologue Umaru Sissoco Embalo la veille, pour les deux chefs d’Etats c’est aussi le moment de consolider leurs relations diplomatiques. Aussi de revoir les stratégies communes sur comment les deux peuvent travailler davantage pour la stabilité et le développement viable du continent.

Créée le 18 octobre 1983 à Libreville au Gabon, les chefs d’Etats de la CEEAC commémorent également la 41e année d’existence de cette institution lors de la tenue de cette 25e session. Une session qui sera axée autour de l’adoption des projets des textes juridiques en lien avec la mise en œuvre de la reforme institutionnelle ainsi que les textes liés à l’opérationnalisation du marché commun sous-régional. Il sera aussi une occasion d’organiser une session spéciale du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique Centrale, COPAX. Sur ce volet, les questions de paix et de sécurité, seront à l’ordre du jour afin d’examiner entre autre les situations humanitaires à l’Est de la RDC et en République du Tchad.
La CEEAC avec ses 11 Etats forme un bloc de 6,67 millions de km2 et plus de 20 millions d’habitants. Elle possède des ressources pétrolières, minières et minérales sans oublier son potentiel hydraulique, forestier et agricole. Cette sous-région est assurément une zone privilégiée d’échanges commerciaux entre les régions du continent. Son émergence n’attend plus que le développement de son secteur d’infrastructure lequel tarde en partie en raison de la mauvaise gouvernance des fonds étatiques.
Juslie Lebongui