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Premier numéro de la quinzaine du gouvernement

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La quinzaine du gouvernement congolais annoncée par le Ministre de la communication et des médias, porte parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungala a débuté le 12 août 2024 son tout premier numéro. Il s’agit du nouveau rendez-vous de communication officiel du gouvernement avec la presse nationale et internationale. Un réel moment d’échange sur les questions brûlantes de l’heure au le plan national.

2024, une année consacrée à la jeunesse par le chef de l’Etat Denis Sassou Nguesso ne manifeste pas jusque-là sa concrétisation. Le cas des 100.000 emplois promis par l’Exécutif en faveur des jeunes. Les résultats ne sont pas palpables, le gouvernement pourra-t-il disposer ces emplois aux jeunes ?

Sur cette question, le ministre s’est préparé d’avance pour répondre à la presse avec incertitude. Selon lui, cette année de la jeunesse va se dérouler  sur 2024,2025 et 2026. «L’objectif de 100.000 emplois fixé par le gouvernement ne sera  vraisemblablement pas réalisé au 31 décembre.  Si à la date du 12 août 2024, je vous affirmait qu’il y a des statistiques qui permettent de déterminer que des milliers d’emplois ont  été crée; et bien je crois que je ne serai non pas dans le mensonge mais dans l’approximation des statistiques » a fait savoir le porte-parole du gouvernement.

Une autre question qui anime l’actualité, celle liée à la cession ou non des terres données au Rwanda. Sur ce sujet, Thierry Moungala estime que le gouvernement a déjà mis tous les accords relatifs à affaire à la société civile, à la classe politique, aux parlementaires, à quelques ONG et au clergé catholique. « Que faire d’autre que cela ? »  s’interroge-t-il avant de poursuivre son sa réponse. Sur ce même sujet, il pense qu’il appartient à ceux qui ne croient pas à la version de l’Etat d’apporter des preuves qui prouvent que le gouvernement berne le peuple. 

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La modification et l’érection de nouveaux départements au Congo par le pouvoir en place, ne serait-il pas une préparation du terrain pour le scrutin  présidentielle de 2026 ?

Sur ce volet de la reforme administrative , le ministre remet sur la table les raisons officielles. « L’administration est une action vivante, une action qui ne cesse d’évoluer» a-t-il notifié. Il est question  dans cette action, de rapprocher les populations concernées des administrations, rapprocher les chefs-lieux des administrations. Parce qu’ il y avait jusque-là des administrés situés trop loin du chef-lieu et qui avaient beaucoup du mal à y accéder pour des raisons pratiques.

La presse a également questionné le ministre sur la question notoire en rapport avec la cherté de la vie au Congo, visible avec l’augmentation des prix de première nécessité. « Nous ne sommes pas aujourd’hui dans une économie où le gouvernement fixe des prix. C’est le marché qui fixe le prix. Quand une entreprise veut augmenter  ses prix, c’est que éventuellement, elle se retrouve en situation difficile par rapport  au processus de fabrication de ses bien et services. Le gouvernement privilégie deux choses: la concertation avec les opérateurs et  deuxièmement  la nécessité d’éviter que nos compatriotes soient débordés par la cherté de la vie, l’inflation et tout ce qu’il y est aux atteintes sur le panier de la ménagère » a-t-il déclaré. 

La première édition de la quinzaine du gouvernement a permis aux journalistes d’entendre les réponses qu’ils voudraient savoir pour en relayer aux populations. Satisfaits ou insatisfaits, le prochain rendez-vous reste fixé dans quinze jours.

Juslie Lebongui

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