Trafic d’ivoire: interpellation d’un individu à Owando
Il s’agit d’un homme de la quarantaine révolue qui s’est hasardé à détenir, circuler et même tenter de commercialiser trois pointes d’ivoire. Celles-ci représentent deux éléphanteaux tués. Une espèce animale intégralement protégée par la loi. Interpellé le 29 novembre dernier dans le département de la Cuvette, cet individu devra répondre de ses actes devant la justice congolaise.
Ces pointes d’ivoires étaient toutes gardées avec discrétion à Owando par le présumé malfrat faunique en vue de les vendre. Son interpellation a été effectuée par les éléments de la Section de Recherche et ceux de l’Unité de l’Intervention de Région de Gendarmerie d’Owando et les agents de la Direction départementale de l’économie forestière de la Cuvette avec le soutien du PALF (Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune Sauvage). Le communiqué de presse du PALF rapporte que « cet individu aurait ramené ces pointes d’ivoire d’Etoumbi, district du Département de la Cuvette-Ouest ».
Après son interpellation, le supposé délinquant faunique a reconnu les faits. Il accepte d’avoir détenu, transporté et gardé ces ivoires chez lui durant plusieurs jours. Ces faits étant sanctionnés par la législation congolaise, ce dernier va devoir répondre de ses actes devant la justice. Qui plus est, il encourt des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende pouvant atteindre cinq millions de FCFA selon la loi en vigueur.
La volonté du Congo dans la protection des espèces fauniques en voie d’extinction est de plus en plus croissante grâce à l’appui de ses partenaires techniques et financiers. Le travail dans ce sens se fait en permanence par les autorités compétentes. Et tous les contrevenants reçoivent des sanctions correspondant à leurs délits.
Juslie Lebongui