Cent vingt-six (126) jeunes ont été récemment exclus de la formation militaire pour des raisons de maladies. Et ce, après huit mois passés en formation. Charles Richard Mondzo, ministre de la défense nationale apporte des explications.
Le ministre de la défense nationale a été auditionné par les membres de la commission défense et sécurité de l’Assemblée Nationale afin de tirer au clair les causes de cette exclusion alors que ces jeunes gens sont restés en formation pendant huit mois.
« Nous n’avons fait qu’appliquer les textes arrêtés relatifs au recrutement. Nous avons agi sous la question de la période probatoire. Dès que vous rentrez dans nos centres d’instruction, arrive une période de pré-incorporation, la période d’incorporation, puis survienne la formation. Si dans ce processus, au niveau de la santé, de la discipline et du non respect des procédures, vous êtes en dehors de ce que nous avons cité, nous sommes en droit de vous dire, vous êtes malades, vous ne pouvez pas servir dans l’armée » a expliqué Charles Richard Mondzo.
Pour le ministre en termes plus simples, « Ces jeunes gens ont été remis à disposition de leurs parents parce que dans la période probatoire, nous avons le droit de mettre de l’ordre dans ce viviez » a-t-il éclairci à nouveau.
En revenant sur les critères qu’exige le pays pour servir dans l’armée, le ministre de la défense nationale se réfère aux lois et réglements en vigueur. Parce que dans les centres d’instruction, l’armé ne reçoit que des personnes valides.
En 2023, le ministère de la défense nationale avait retenu vingt-et-un mille (21.000) jeunes candidats. Le processus relatif à leur recrutement suit son cours. Seuls 1500 jeunes seront retenus à la fin pour servir la nation sous le drapeau comme édicte les attentes du chef de l’État.
Juslie Lebongui