
Denis Christel Sassou-Nguesso, ministre de la Coopération internationale et fils du président congolais, s’apprête à célébrer son mariage avec sa compagne kinoise Nathalie Bumba. La cérémonie, prévue du 16 au 18 mai à Dubaï, se prépare depuis plusieurs semaines, avec des apparitions du futur marié notamment à Paris pour des achats en vue de l’événement.
Le choix de Dubaï n’est pas anodin. Il s’agit d’un compromis entre Denis Christel, encore officiellement marié à Danielle Sassou-Nguesso, et son père, le président Denis Sassou-Nguesso. Ce dernier a refusé que l’union soit célébrée ni à Brazzaville ni à Kinshasa, et ne participera pas aux festivités. Il sera représenté par son épouse, Antoinette Sassou-Nguesso.
Une tradition de mariages fastueux dans le clan présidentiel
Ce mariage intègre une longue série de cérémonies fastueuses qui rythment la vie du clan Sassou-Nguesso. Depuis des années, ces unions somptueuses alimentent les conversations au sein de la classe politique congolaise. Elles vont aussi souvent à l’encontre de la volonté du chef de l’État, qui tente de limiter ces démonstrations ostentatoires.

Récemment, deux des filles du président ont également convolé en secondes noces :
Claudia Sassou-Nguesso, sa conseillère en communication, s’est mariée le 21 mars avec l’homme d’affaires Claude Wilfrid Etoka, surnommé « Willy », lors d’une cérémonie à Édou, village natal du président.
Julienne Sassou-Nguesso, très proche conseillère du chef de l’État, a épousé le ministre de l’Urbanisme, Josué Rodrigue Ngouonimba, le 18 octobre à Paris.
Malgré ses efforts pour freiner les unions clinquantes, Denis Sassou-Nguesso semble peiner à contenir les désirs de ses enfants et petits-enfants. Chaque mariage devient un événement politico-familial, révélateur des tensions internes au sein du clan présidentiel.
Rustine De Gloire