
Les agents de la Société Énergie Électrique accompagnés de leur collège syndical demandent purement et pacifiquement l’annulation du contrat d’affermage signé entre le gouvernement et la société sénégalaise SENELEC. Ils l’ont fait savoir ce vendredi 21 février 2025 lors d’une Assemblée Générale. Ils s’indignent du fait que cette société étrangère s’occupe du volet commercialisation et distribution du courant en République du Congo.
Venus de divers horizons du pays, tous à l’unanimité, ces agents expriment leur mécontentement face à ce contrat. Ils disent ” NON” à ce partenariat et aux concessions. Ils menacent à cet effet d’entrer dans une grève illimitée si leurs doléances ne sont pas prises en ligne de compte par les autorités. Ils sollicitent aussi que le ministre Émile OUOSSO soit démis de ses fonctions de ministre de l’énergie et de l’hydraulique. Aucune ”négociation avec le ministre sera acceptable, car la démarche est pacifique” précise le collège syndical.

Selon le porte-parole de ce collège syndical, le partenariat entre le Congo et la SENELEC ne serait pas clair car cette société sénégalaise est une entreprise fictive et n’existe donc pas. Par ailleurs, cette affaire du contrat d’affermage qui fait monter de l’écume dans la société congolaise remonte du 13 février 2025. Il a été paraphé du côté de Brazzaville par le ministre Émile OUOSSO et de l’autre par Pape Mamadou Diop, Directeur de la nouvelle société qui va remplacer la E2C.
A travers cette convention signée en présence du Premier Ministre Anatole Collinet Makosso, le Congo a cédé la gestion, l’entretien et l’amélioration de la qualité de l’électricité à fournir aux usagers entre les mains des sénégalais bien que c’est l’État congolais qui va définir les tarifs a-t-on appris.
Juslie Lebongui