La situation du football congolais, marquée par la suspension de la Fédération congolaise de football (FECOFOOT) par la FIFA, suscite de vives réactions et une réflexion approfondie sur l’avenir du sport au Congo. Le ministre des Sports, Hugues Ngouélondélé, a récemment dévoilé la position du gouvernement, indiquant l’importance de l’honneur national et de la souveraineté dans le contexte de cette crise.
A en croire le ministre, le gouvernement congolais refuse de faire des compromis qui pourraient nuire à l’intégrité du pays. Il apporte un soutien à l’idée que cette suspension pourrait être une aubaine pour réorganiser le football national. Il est question ici, poursuit le ministre, de mettre l’accent sur la nécessité d’une Fédération qui soit efficace et capable de porter haut les couleurs du Congo dans le domaine du ballon rond.
Au cours de ce point de presse, Hugues Ngouélondélé revient sur les maux qui ont conduit selon lui à cette situation. Il s’agit notamment de la corruption des arbitres et les incohérences au sein de la FECOFOOT. Il appelle à la nécessité d’un dialogue constructif avec la FIFA, tout en affirmant que le Congo ne se pliera pas à des conditions imposées. En ce sens, le ministre fait référence à un passé où le pays avait suspendu en 1968 sa participation aux compétitions internationales pour se concentrer sur le développement des infrastructures et des compétences nationales. Une décision qui s’était avérée bénéfique. Parce que l’équipe de football du Congo avait remporté par la suite la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de Yaoundé en 1972.
Le gouvernement prévoit à cet effet, d’initier une concertation impliquant toutes les parties prenantes du football congolais afin de trouver des solutions durables à la crise actuelle. Cela nécessite un laborieux travail entre le gouvernement et avec la commission ad’hoc ainsi que les responsables de clubs, plaçant en avant l’importance de l’unité pour restaurer le football congolais sur la scène internationale.
Rustine De Gloire