Une victoire historique pour l’environnement : l’ONU adopte l’initiative congolaise pour une décennie mondiale du reboisement

C’est officiel ! L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté, le 17 avril à New York, lors de sa 79ᵉ session, l’initiative congolaise en faveur d’une décennie mondiale et africaine d’afforestation et de reboisement. Une résolution portée avec conviction par Denis Sassou N’Guesso, président de la République du Congo qui voit aujourd’hui son engagement couronné de succès.
Adoptée à une écrasante majorité, 155 voix pour une seule contre et aucune abstention, cette résolution consacre la période 2027-2036 comme « Décennie des Nations Unies pour le boisement et le reboisement dans le cadre d’une gestion durable des forêts ».
Son objectif : mobiliser la planète entière pour enrayer, puis inverser, la perte dramatique du couvert forestier mondial. Le texte appelle à sensibiliser l’opinion publique, renforcer la volonté politique, stimuler l’action à tous les niveaux et consolider la coopération internationale, le tout en tenant compte des ressources disponibles. Il insiste également sur l’importance du renforcement des capacités pour appuyer les efforts de boisement et de reboisement dans le respect des grands cadres mondiaux.
Depuis la COP27 à Sharm El-Sheikh en novembre 2022, Denis Sassou N’Guesso s’est personnellement investi pour faire aboutir cette idée. Inlassablement, il a plaidé pour que la communauté internationale s’empare de cette cause vitale pour l’avenir de la planète. Aujourd’hui, cette adoption marque une victoire diplomatique majeure, et surtout une avancée historique pour la préservation de l’environnement.

Ce combat ne date pas d’hier : dès 1984, le Congo instaurait par la loi une Journée nationale de l’arbre. En juillet 2024, la première Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement (CIA1), organisée à Kintélé, viendra encore renforcer cette dynamique initiée depuis plus de 40 ans.
La résolution onusienne reconnaît les nombreux bienfaits du boisement et du reboisement : restauration des terres dégradées, renforcement de la biodiversité, protection contre les catastrophes naturelles, adaptation aux changements climatiques, stockage du carbone, développement de l’agroforesterie et de l’écotourisme. Mais elle insiste aussi sur la nécessité de s’appuyer sur les meilleures données scientifiques pour que ces activités se fassent dans le respect des écosystèmes.
Le leadership du président congolais dans la lutte contre les dérèglements climatiques se voit renforcé par cette reconnaissance internationale. Et désormais, la planète entière est appelée à l’action, pour que la décennie 2027-2036 soit celle d’un engagement concret et massif en faveur de nos forêts, notre climat et notre avenir.
Juslie Lebongui