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Congo: bilan 2023-2024 sur la lutte contre la délinquance faunique

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A l’entame de cette nouvelle année 2025 dont janvier tend déjà vers sa fin, voici le bilan des activités menées en République du Congo dans la lutte contre la délinquance faunique courant les années 2023-2024.

47 supposés malfrats fauniques des trophées d’espèces animales protégées ont été interpellés en deux ans. Vingt-et une opérations d’interpellation de ces présumés trafiquants de produits de la faune ont été effectuées pendant cette période dans plusieurs localités du pays. Pour la plupart, ils ont été pris en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation des trophées d’espèces animales intégralement protégées.

Les opérations ont été menées conjointement par les éléments de la gendarmerie nationale et les agents du ministère de l’Économie Forestière précisément par les services des Eaux et Forêts. A côté de ces deux entités de l’État, on note la présence sinon l’appui technique inlassable du PALF ( Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune sauvage). La lutte contre la délinquance faunique a bénéficié aussi de l’accompagnement des médias de la place dont Matin Libre Congo. Plusieurs communications ont été publiées en vue de dissuader toutes les personnes qui tenteraient à œuvrer dans ces activités prohibées par la loi.

Plusieurs réseaux de trafiquants d’animaux sauvages protégés ont été démantelés grâce aux actions conduites par les autorités compétentes. Et ce, via l’application de la loi N°37-2008 du 28 novembre 2008 portant sur la faune et les aires protégées en République du Congo.

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En fin de compte, d’après le communiqué du PAlF, « sur les quarante-sept individus interpellés au cours des années 2023-2024, vingt-sept trafiquants ont été placés derrière les barreaux dont seize ont été déjà condamnés à la prison ferme» mentionne le communiqué avant de souligner « l’engagement de la justice qui n’est restée en marge de cette lutte pour la préservation de ces espèces en voie de disparition au profit des générations présentes et futures» a rapporté ledit communiqué.

Parmi les produits de la faune saisis en grande quantité pendant ces deux dernières années figurent des ivoires d’éléphants, des peaux de panthères, des écailles de pangolins et les perroquets gris du Gabon.

Selon les dernières évaluations de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), elles révèlent une diminution importante du nombre d’éléphants d’Afrique sur l’ensemble du continent. Dans les forêts d’Afrique, ce nombre a chuté de plus de 86% sur une période de trois décennies (31 ans). D’un autre côté, la population d’éléphants de savane d’Afrique a diminué d’au moins 60% au cours des 50 dernières années.

Le Congo, pays avant-gardiste en matière de préservation de la nature est bien conscient de ces faits susmentionnés. Par conséquent, il reste vigilant et sanctionne ceux qui vont à l’encontre de la loi sur la protection de la faune sauvage. Et le PALF de son côté poursuit son objectif, qui est celui d’appuyer techniquement la République du Congo dans la lutte contre la protection de la faune et des aires protégées à travers differentes descentes et autres actions.

Juslie Lebongui

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